► Guy de Maupassant : À la feuille de rose, maison turque (1875)
Une courte pièce de théâtre qui ressemble à une plaisanterie de vieux drille. Un peu érotique, un peu absurde, un peu scatologique… bref, pas très drôle. Définitivement pas une oeuvre mémorable de l’auteur. Une lecture anecdotique qui me permet quand même de valider une catégorie du reading challenge 2016 : « un livre à part dans l’oeuvre d’un écrivain connu ».
► Quentin Leclerc et Michel Pimpant : IOLO, connais-toi toi-même tu sais (2016)
► J.K. Rowling : Les Contes de Beedle le Barde (2007)
En grande fan de la saga Harry Potter que je suis, cela faisait des années que j’hésitais à lire ce livre, par peur de le trouver sans grand intérêt, sans doute. Finalement j’ai plutôt apprécié cette lecture, lisant chaque conte comme une petite gourmandise, souriant aux commentaires de Dumbledore. J’ai par contre été incapable de lire la dernière histoire (le Conte des trois frères) : elle est déjà racontée dans Les Reliques de la Mort, et j’ai eu du mal à m’y replonger.
► La Comtesse de Ségur : Les petites filles modèles (1858)
► Mark Haddon : Le bizarre incident du chien pendant la nuit (2003)
► Jean Teulé : Héloïse ouille ! (2015)
► Daniel Keyes : Des fleurs pour Algernon (1966)
► Benoit Vidal : Pauline à Paris (2015)
► Jean Racine : Bérénice (1670)
► Mathias Daval et Philippe Cruyt : Les Doreurs de pilule* (2015)
► Mathias Malzieu : Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi (2005) ★★★
► Romain Slocombe : Des petites filles modèles… (2016) ★★★
► Nathalie Azoulai : Titus n’aimait pas Bérénice (2015)
► Molière : Le Médecin volant (1645)
Difficile de donner une note à un tel classique. Cette pièce a le mérite d’être très courte, et son intrigue est très simple, ce qui rend possible son étude avec des élèves de 6e. On retrouve plusieurs thèmes développés par Molière dans d’autres pièces : mariage arrangé, satire des médecins… mais je lui préfère largement Le Malade imaginaire.
► Habashli Kunzeï : Petites pièces d’amour, haïkus tendres et érotiques* (2015)
► Annet Huizing : Comment j’ai écrit un roman sans m’en rendre compte* (2014)
► Didier Lamaison : Œdipe roi (1994)
Avec Antigone, une de mes 2 relectures du trimestre. Si je m’y replonge avec plaisir, c’est évidemment que j’aime beaucoup ces deux livres. Si vous êtes sages, vous aurez droit à une double chronique.
► Jean Anouilh : Antigone (1944)
► Laurel : Comme convenu (2016)
► Philippe Brenot et Laetitia Caryn : Sex story (2016) ★★★
► Giulia Enders : Le charme discret de l’intestin (2014)
En fin d’année scolaire 2015-2016, je ne sais pourquoi j’ai été prise d’une envie de non-fictions, genre qui ne m’avait pas vraiment intéressée jusque là. J’ai tout d’abord succombé à la tendance en entamant la lecture du best-seller de Giula Enders, dont on entendait parler partout ! Très emballée par les premiers chapitres, j’ai finalement abandonné assez rapidement. Le livre me tombait des mains. Et comme ne pas finir un livre fait partie des 10 droits inaliénables du lecteur (Daniel Pennac ♥), j’ai décidé de ne pas me forcer !
► Aymeric Caron: Antispéciste (2016)
Toujours dans ma période « non-fictions », j’ai aussi commencé à lire Antispéciste. Et lui aussi a fini par me tomber des mains. En fait, j’ai été gênée par son caractère très redondant, et surtout par les exemples plutôt capillotractés choisis par l’auteur. Au-delà de ça, j’avoue avoir été passionnée par les idées développées par Aymeric Caron (je pense que j’ai même un peu saoulé mon entourage au début de ma lecture) et il m’arrive fréquemment de faire référence à ce livre dans mes discussions. Un sujet passionnant donc, mais un livre qui n’est pas fait pour moi, et qui confirme au moins ma prédilection pour les romans.
► Louise Royer : iPod et minijupe au 18e siècle (2011)
Acheté à l’occasion de l’opération « le 12 août, j’achète un livre québécois », iPod et minijupe au 18e siècle est une découverte jeunesse très sympathique. Et comme je déteste laisser une collection incomplète, j’ai commandé les 2 tomes suivants dans la foulée (je viens tout juste de les recevoir, le Québec c’est loin) ! Chronique en ligne.
► Monsieur le Prof : L’agenda de Monsieur le Prof* (2016)
Soyons honnêtes, cet ouvrage ne brille pas par la densité de son contenu. Ce serait presque même le genre de livre qu’on feuillette aux toilettes. Cependant, pour moi il vaut bien ses 3 étoiles car on passe un bon moment, rempli d’humour. Les profs se reconnaîtront dans de nombreuses situations.
► Série « La sagesse des mythes » : L’Iliade – La pomme de la discorde* / Prométhée et la boîte de Pandore* (2016)
Une série vraiment bien conçue, divertissante sans tomber dans la vulgarisation facile. Chronique en ligne.
► William Kotzwinkle : L’ours est un écrivain comme les autres (2014)
Une fable moderne pas si absurde qu’il n’y paraît. Ce livre m’a fourni un sujet de conversation pendant plusieurs semaines, j’ai adoré en parler à tout le monde (et j’ai donc dû en saouler quelques uns au passage, là encore) ! Chronique en ligne.
► Johanna Sinisalo: Avec joie et docilité (2013)
Ce roman de science-fiction comme je les aime (ambiance dystopie) a raté de peu sa 5e étoile : j’ai été un peu déçue par la fin, bâclée à mon goût. Il vaut le détour cependant, laissez-vous tenter !
► John Tiffany, Jack Thorne et J.K. Rowling : Harry Potter and the cursed child (2016) ★★★
Le plaisir que j’ai eu à lire le « dernier Harry Potter » justifie amplement ces 5 étoiles (alors même que je l’ai lu en anglais, pour la première fois de ma vie) ! J’ai lu beaucoup d’avis mitigés voire négatifs à son sujet, mais pour ma part, j’ai vraiment retrouvé mes sensations de lecture d’adolescente, au moment où je découvrais « en direct » la série originale. Contrairement à certains qui se sont fait avoir par le marketing (à mon avis), j’avais compris à quoi m’attendre : je savais qu’il s’agissait d’une pièce de théâtre, et surtout non écrite par J.K Rowling. Je pense que ceux qui ont jugé ce livre trop mièvre et plein de bons sentiments ont un peu oublié l’esprit des premiers tomes, qui restent des romans pour enfants avec, quoi qu’on en dise, un petit côté « club des 5 » (en plus moderne, évidemment).
► Daniel Pennac : Comme un roman (1992) ★★★
Dégoté par hasard au milieu d’une pile de livres d’occasion, Comme un roman est mon coup de cœur du trimestre. Cela faisait des années que j’en entendais parler, mais je suis finalement ravie de ne l’avoir découvert que maintenant, c’est à dire après quelques années d’expérience en tant qu’enseignante. J’ai été frappée par l’actualité du contenu, le livre semble avoir été écrit hier alors qu’il a déjà 25 ans !