Cela peut survenir n’importe où, n’importe quand.
Il frappe au hasard. Sans prévenir. Véritable menace aveugle. Vous l’aurez reconnu : le syndrome de la chaussette trouée.
Je suis au boulot, en train de faire mes courses, au volant de ma voiture ou en plein cours de gym. Et tout à coup CRAC ! le gros orteil de mon pied droit vient de traverser ma chaussette, chaussette qui possédait encore pourtant toute son intégrité quand je l’ai enfilée ce matin. Mon orteil se retrouve alors désespérément coincé, étranglé façon paupiette.

Salut.
Comme je suis désormais consciente de ce trou dans ma chaussette, il m’est impossible d’en faire abstraction. En fait, je ne pense qu’à ça, et à la sensation désagréable – un peu froide, un peu moite – de la peau nue de mon orteil à l’intérieur de ma chaussure. Mais le drame, c’est que ça m’arrive tout le temps, et je ne vois que trois explications possibles à ce phénomène :
- mes chaussettes sont de mauvaise qualité
- mes orteils sont de mauvaise qualité
- je suis victime d’une malédiction (le plus probable)
Je ne vais quand même pas jeter à la poubelle des paires de chaussettes presque neuves, dont une moitié seulement est trouée ! Alors je les mets de côté en attendant de les recoudre. En quelques années, je me suis constitué un véritable couloir de la mort pour chaussettes. Elle attendent, entassées dans un baluchon, empoussiérées, dépareillées, inutiles. De nouvelles chaussettes viennent régulièrement les y rejoindre, toujours victimes de la même fatalité. Maintenant que j’y pense, ça pourrait constituer un beau trousseau pour elfe de maison.

Un article sur une chaussette, oui Dobby.
Chaque matin, tel un candidat de Motus redoutant la fameuse boule noire, je tremble au moment de choisir la paire de chaussettes que je porterai toute la journée, de peur de tomber sur une de ces chaussettes perforées (parce que j’oublie de les séparer des autres quand elles sortent de la machine à laver !). Cela dit, je devrais m’estimer heureuse : je ne suis pas atteinte du syndrome de la chaussette orpheline, pourtant communément répandu. Seulement celui de la chaussette amputée, ouf.
J’ai tremblé en lisant ton article. Que de suspens! J’aime quand tu nous divertis avec des informations existentielles comme celles -là 😉
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Merci ! J’essaye effectivement de ne traiter que des informations de la première importance sur ce blog. Pour élever le niveau quoi.
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Énorme!! N’arrête jamais d’écrire, je t’en supplie!
PS: Pourquoi pas une photo de ton vrai pied?
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Merci 😉
Mes pieds sont trop reconnaissables, j’aurais peur pour mon anonymat… Un jour peut-être :-p
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A mon avis c’est plus qu ‘un syndrome . Il y a derrière cette apparente d’incomplétude un profond désir d ‘orteil qui veut faire son show. Et je le verrai bien faire son entrée sur un air de Gainsbours » Comic strip »… Viens faire des bulles …. Le problème c’est que nous sommes dans l ‘aire du confinement. Et un orteil qui tente de mettre son pied dehors c’est très mal vu. ..
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J’ai exactement le même problème ! C’est tellement ça sauf que moi il m’arrive de les remettre et de changer de pieds ! Ce qui fait que c’est mon petit doigt de pied qui est à l’air !
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Je mets deux chaussettes l’une par dessus l’autre, comme ça j’en ai une qui n’a pas de trou à l’orteil, mais au talon
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